Après avoir été la ferme d’une abbaye de SENS, le domaine est racheté par un riche bourgeois, Garnier Dupré en 1226. Il y fit construire des bâtiments, une tour, creuser des fossés. En 1257, Henri Cornut, archevêque de SENS, en fit l’acquisition pour en faire sa maison de plaisance et celle de ses successeurs.
Monseigneur de Chavigny, l’un d’eux, fit détruire l’ancien château, et en bâtir le nouveau qui ne fut fini qu’en 1759 et qui fut encore considérablement augmenté et embelli par le cardinal de Luynes. En 1792, le château de Noslon est vendu et démoli de fond en comble. Le domaine est saisi comme bien national et vendu. En 1832, Clément Lorne achète Noslon. Aujourd’hui un des ses descendants, Vincent Lorne, a repris la ferme où sont cultivés des vergers et des grandes cultures.
Pendant un siècle, la ferme de Noslon pratique polyculture et élevage.
C'est en 1934 que Pierre Lorne plante ses premiers pommiers. Après la seconde guerre mondiale, il construit une station de stockage et de conditionnement des pommes de 160 tonnes.
En 1962, son fils René Lorne rejoint l’exploitation agricole. Très vite, l’élevage est arrêté et les plantations de pommiers se développent. En dix ans, ce dernier construit de nombreux bâtiments de stockage de pommes suivant les dernières techniques de conservation des fruits. Les fruits sont vendus à la vente au détail à la ferme et à des grossistes, puis plus tard, à la grande distribution. Il crée un atelier de jus de pommes.
En 1995, le fils de René, Vincent Lorne, rejoint à son tour Noslon. Il développe la vente directe, dote les vergers de filets anti-grêle et de lutte antigel. Des poires, coings, cerises, prunes, pêches et nectarines complètent les pommes de Noslon. Aujourd’hui, 40 hectares sont dédiés aux vergers de différentes espèces, et plus de 200 aux grandes cultures.